Ce doux mot originaire des pays de l'Est et aux consonances "british", résume à lui seul le savant mélange que ce jeune trio guitare-basse-batterie, distyle dans ses compositions. Les phrases évoquant la musique de l’est sont en effet digérées dans des influences pop "sixties", parfois teintées de sonorités jazzy. OK, certains de leurs disques de chevet sont signés par des artistes qui occupent une place de choix dans l’histoire du rock. Mais Gabelt n’a rien d’un groupe tourné vers le passé lorsqu’il voue un culte farouche à ceux qui incarnent le renouveau des années 2000 (The Strokes, The White Stripes…) Sur scène, fraicheur et énergie sont au rendez-vous, sur des textes aussi furieux que mélancoliques. Quand la fougue des Libertines rencontre le touché du jazz manouche et l’efficacité des Arctic Monkeys…