rockone (05-11-2008)
Tout droit sorti de leur auvergne natale, Gadwin, la nouvelle production de Lucas Troubles, nous offre un premier album plein de fougue et d'énergie. C'est du rock qui sonne... rock! Les recettes ne sont pas nouvelles mais à la sauces gadwin ça fonctionne extrêmement bien. Des titres comme Cosmo, Don't Care ou le très grunge Shining way feront secouer des têtes, alors big blue ou Leaven sont eut plus planant. La voix désenchantée de Frank Rigaud est trés agréable à écouter tout au long du cd et sera un atout pour le groupe dans les années à venir. Donc, un premier album prometteur qui laisse envisager de très bonnes choses pour ce trio Clermontois
PPPzine (01-11-2008)
Voila des petits franzoses qui aiment le bruit, et comme nous on aime les gens qui aiment le bruit, et bien on aime Gadwin.'NoObjEctiON' est leur premier album et il se pose dans le genre, à savoir une noise super bien foutue, bien équilibrée entre rage, douleur et sensibilité. La référence immédiate qui vient à l'esprit; excusez du peu c'est Nirvana; c'est peut être le chant qui donne cette impression rétorquera t- on, mais aussi, quand même et pas qu'un peu, leurs capacités mélodiques, cette façon d'alterner électricité et acoustique (voir notamment le superbe 'Damage fabric in your stupid smile'). Quand on a des titres comme 'Negative' et 'What i have to do' dés l'intro on reconnait les bonnes influences, et une réelle capacité à dire les choses et à bien les dire... Bref on sent qu'il ne manque pas grand chose pour que le statut de bon album se transforme en excellent, car on frôle souvent le petit déclic, ce truc imparable qui marque la mémoire et dont on se souvient des années après. Ils n'en sont pas loin, alors souhaitons leurs tout ce qu'on peut leur souhaiter car ils le méritent.....
442em rue (01-12-2008)
Le Kaiser a beau ne presque jamais sortir de son caveau enfoui au milieu du vignoble bourguignon, tel un vampire il n'en garde pas moins un oeil sur le monde qui l'entoure, histoire d'être sûr de mettre la main sans coup férir sur ses prochaines victimes. Et plus elles sont jeunes, plus l'expiation sonique sera convaincante. Prenez les gamins de Gadwin, sûrement pas plus de 20 ans au compteur biologique, mais déjà un sacré coup de main dans l'élagage en règle et la défragmentation grinçante d'un rock'n'roll qu'on voudrait nous faire passer pour un vulgaire phénomène de mode comme un autre. Hell no ! Le rock'n'roll ne s'élabore pas dans les salons décadents de quelques journaux parisiens, ni même dans les studios de banlieue bobo de quelques chaînes câblées. Manoeuvre ne parle plus de rock depuis longtemps, hélas ! et surtout plus depuis qu'il se ridiculise à chercher la nouvelle star à coups d'audimat sclérosé du bulbe, et Nagui ne nous fera jamais croire qu'il fut, ne serait-ce qu'une nanoseconde, un quelconque rebelle, quand bien même se vautrerait-il aux pieds de Lemmy en invitant Motorhead dans son émission de merde. Le rock'n'roll ça se vit (ou se survit plutôt) encore au quotidien, un quotidien noir, sombre et obsédant. Du coup, des mômes comme Gadwin redécouvrent, en un cycle en perpétuel mouvement, les vertus d'un glam-punk dont le regard s'est depuis longtemps perdu dans une ferveur gothique aux remugles d'absinthe et d'opium, histoire de ne rien perdre de l'intensité exacerbée de sens pas forcément répertoriés par le corps médical. Les 3 de Gadwin ressemblent plus à d'incontrôlables chats sauvages qu'à de dociles toutous. Ils en ont le feulement expressif, les réflexes à vif, le coup de patte mortel. Guitare en surtension, voix sur le fil du rasoir, compositions nerveuses, et arrogance sans-gêne, ils ont tout compris de l'attitude à adopter face à cette chienne de vie qui ne leur fera sûrement pas de cadeaux.
goldorock (01-12-2008)
A des années lumieres des jeans slims, des converses et des meches rebelles de la région parisienne, voici Gadwin, jeans déchirés, doc marten's et cheveux gras. Pour leur 1er album ces Clermontois nous propose 11 morceaux d'un rock qu'on ne voit plus. Des grosses guitares, une voix rugueuse mais toujours mélodique...On sent vraiment une influences des 90's mais avec un délicieux mélange de sonorité anglo-saxonnes et américaines trés interressant, autant du point de vue musical que vocal un peu comme si on passait des smashing à radiohead, ou de nirvana à blur d'une piste à l'autre... Alors oui la comparaison est surement trés flateuse mais passez 'what i have to do' à 'damage fabric in your stupid smile' et vous comprendrez...
A mes yeux 'Cosmo' est le 'single' naturel de l'album, énergique entrainant avec un refrain qui rentre bien en tete. 'don't care' est lui aussi tres puissant avec ses 'he lalala' tubesques. Leaven est LE morceau mystique de l'album alors que le grungy 'shining way' me rappelle le temps ou le mot 'rock 'voulait encore dire quelque chose à la radio. Le tout donnant un album varié, brut et travaillé à la fois. Bref je ne saurais comment mieux vous conseiller ce power trio auvergnat qui fera un jour parler de lui ça c'est sur!! Au fait vous etes sur d'êtres français les gars!?
shot down (01-12-2008)
grosses guitare, fines melodies et obsessions 90 au menu pour ce power trio, diplomé Pixies et Smashing Pumpkins... Rusé et racé, ce skeud contient quelques petites perles bien entetante, preuve que les bougres s'y entendent pour balancer des compos efficaces. Cool!
Muzzart (01-01-2009)
Puisque nous étions en terre clermontoise avec le label Rock's my ass concerné par ma dernière chronique, restons y avec les excellents GADWIN, issus d'Issoire et donc de cette ville de Clermont Ferrand qui à n'en pas douter deviendra vite l'un des bastions de la scène rock de notre pays.
Après une apparition sur le compilation 'MC1, back to Clermont Ferrand' et une démo de toute première qualité, les frères Rigaud et Alexandre Sawicki décuplent la valeur de cette derniere sur ce disque grungy, riche en guitares maousses et non dénuée de mélodies à la fois pures et perverses (le superbement contrasté 'Big blue'). En parfait power trio, GADWIN joue de façon franche et passionnée et sait varier les climats, passant sans difficultés, par exemple, d'un 'Cosmo' et d'un 'Don't care' tout simplement tubesques, rageurs et inspirés, à un 'Shining way' aux touches acoustiques décisives, porteur d'une énergie similaire , pour aboutir à un 'Tinkerbell's effect' massif lui aussi magnifique. Sur ce titre, on croit entendre, et on s'en délecte, les grattes des 90's émanant de groupes tels que les Pixies ou encore Veruca Salt, la voix de Frank Rigaud, hors du commun et aussi remarquable que remarquée, ajoutant à l'intérêt du titre.
On repart pieds au plancher avec 'Keep the sun', autre morceau trépidant et abouti, urgent et déchiré comme on les aime, et sur les onze titres qu'inclut cet album, à aucun moment la tension ne retombe et surtout, les auvergnats parviennent à maintenir un niveau plus que bon. En attestent 'Craig Donna's song' et sa lourdeur succédant à une intro à dominante acoustique, auquel succède un 'Damage fabric in your stupid smile' de la même teneur, l'émotion ressentie par le trio se combinant parfaitement avec la puissance qu'il dégage.
'Negative' appuie ensuite à nouveau sur le champignon, sur un rythme débridé, 'What i've to do' confirmant lui le talent du groupe dans l'option à la fois alerte et massive. Puis 'Leaven' clôt les débats dans une certaine sensibilité, celle-ci se voyant pervertie par des envolées vocales et guitaristiques du meilleur effet.
Pour conclure, un album sans reproches et l'avènement, ce qui n'est nullement surprenant, d'un nouveau talent clermontois.
maville (01-05-2009)
Le groupe issoirien sort un nouveau titre avec clip à l’appui, attention déménagement assuré !
Comment faire sortir de l’ombre deux talents auvergnats ? Tout simplement en les associant ! ..
C’est l’idée géniale qu’a eut Guillaume Tauveron, cinéaste (voir article du 2 avril 2009) en réalisant le clip du dernier hit de Gadwin, « Come Down », mais en le tournant au Japon !.. ..
Musique sombre, électrisante, des voix sorties de nulle part, le tout mis en image dans une ambiance nipponne noire et déstabilisante, le nouveau clip de ce groupe issoirien risque de cartonner dans le milieu rock !.. ..
Gadwin, c’est Franck à la guitare et au chant, Frédéric à la basse et au chant et Alexandre à la batterie… tous trois issus de la petite ville du sud du Puy-de-Dôme, tous trois formant un groupe qui monte, qui monte depuis 2003 !
Inspirés entre autre de Radiohead et des Smashing Pumpkins, leur musique fait bien penser aux rythmes déchaînés des ninetie’s avec un soupçon de modernité qui leur a permis d’être repéré par Les Inrockuptibles. En effet, leur présence sur la compile "MC1 : Back in Clermont-Ferrand" a été fortement appréciée !.. ..
Depuis peu, leur premier album « NoObjEctiON » est enfin dans les bacs et promu à un grand avenir… 3 titres de celui-ci figurent sur la compilation 41 du Webzine américain SKRATCH….. ..
Petits issoiriens iront bien loin… Une énergie éblouissante à voir et SURTOUT à écouter
Il faut croire que même le site a eu une indigestion de chocolat avec son long bug de toute la nuit. Merci à tous pour votre soutien, et particulièrement aux éliminés du concours qui sont toujours présents car ils ne sont pas nombreux. Je me transforme en cloche pour distribuer étoiles et votes selon vos besoins. A plus et bonne fin de week-end.
ZIMM