www.disagreement.net (01-01-1970)
***Lately there has been such a surge in new local bands that it’s hard to keep an overview of what’s going on. Amongst all these youngsters, it happens that seasoned musicians start a new band and hardly anyone is noticing… for now. It may not be fair to call Agents Of Atlas as the follow-up to Orange Squad, but it’s a fact that two members of that legendary stoner band are now back with a new band. The two other members have also had experience in more traditional rock bands like Blue Room and Fluyd. Don’t expect another attempt at desert rock, because Agents Of Atlas have their own vision of what they want to sound like. The upbeat opener The Cell surprises with two harmonically duelling guitars, a driving rhythm section and a vocalist who used to be a drummer but is just at ease on the microphone. The following Raise continues the positive impression, showing a band that may be inspired partly by new trends in rock music but that can’t deny having its roots in the Nineties. The guitars are pleasantly gritty, the vocals, raw and melodic at the same time, integrate perfectly into the overall image. Crack Me continues with a more laid back attitude, with distorted guitars recalling long gone by days of independent rock à la Sharon Stoned and Sans Secours. The slightly longer End Of Light is another slower excursion, containing some incredible keyboard parts. The EP ends with the faster No Meds that shows the band from a more contemporary post punk, indie dance direction. Recorded during the span of an entire year by local producer icon Charel Stoltz, Safe As Sound may have a modest packaging, but the sound doesn’t give any reason to complain. I have to admit that I like Agents Of Atlas far better than the bands the members used to play in. Their marriage of vintage alternative rock sounds from the Nineties with the more modern tendencies is an overall success, and although this may be too little fashionable for teenage music aficionados, connoisseurs of timeless indie rock will rejoice at the twenty minutes of music featured on this debut EP. Let’s hope a longplayer will follow soon!***
Lëtzebuerger Land (01-01-1970)
*** Tirant leur patronyme d’un groupe de super héros crées par Marvel Comics, la célèbre maison d’édition US à laquelle on doit Spiderman, L’incroyable Hulk ou encore les X-Men, Agents Of Atlas de Grevenmacher ne sont pas les premiers venus. Ainsi, ses membres ont fait partie de formations plus ou moins émérites comme Orange Squad, Blue Room ou encore Fluyd. Safe As Sound, EP démo cinq titres, constitue leurs premiers pas discographiques. Enregistré et mixé par Charel Stoltz, le son dénote d’un certain savoir-faire et d’une certaine cohérence qui laisse deviner des briscards à qui on ne la fait plus. Les cinq morceaux dévoilent un mélange habile du rock alternatif des 90’s et des tendances actuelles (c.f. l’usage des beats dansants très disco-punk lors des chorus des deux premiers morceaux). Dès lors, on se surprend vite à se remémorer des groupes de space rock plombé comme Hum ou Failure, de grunge plus ou moins hard comme Soundgarden ou les Smashing Pumpkins des deux premiers albums, voire le premier et incisif album de Placebo (avant que les choses ne se gâtent artistiquement pour la bande à Molko). Tout ceci est jumelé à certains ponts ou refrains qui doivent plutôt à l’âprenté postpunk redécouverte ses dernières années. Si les deux premiers morceaux montrent des greffes entre ces deux tendances avecThe Cell et Raise, fort agréables au demeurant, mais utilisant des recettes similaires dans leur construction, le placebien Crack Me se présente comme un morceau-tampon avec son refrain au pathos assumé et nanti de breaks grunge avant un apaisement qui aboutit en montée épique. Tampon, avant que No Meds ne saute, pieds joints, dans les affres d’un postpunk dansant et ramassé aux guitares carrées. Mais la principale surprise vient d’End Of Light, supplique midtempo traînante, dévoilant aux deux tiers des arpèges de synthétiseur très progressifs que n’aurait pas renié Muse (évitant cependant l’indécrottable pompiérisme des Britons). Avec une certaine humilité comme en témoigne le profil bas affiché, Agents Of Atlas peuvent se targuer d’une solide entrée en matière qui pourrait vite faire de l’ombre à d’autres vétérans nourris aux mêmes influences et présentant un profil semblable, à savoir Baby Oil. David André***
www.scene.lu (01-01-1970)
***(...)There are too many bands to go into in any detail, but it’s safe to say there’ll be something for pretty much everyone as metal, indie, goth, folk and blues all get an airing. Having said that I would just mention that Agents Of Atlas, who are third up on Saturday, promise to be one of the highlights of the day. They’re an indie guitar band with good songs. Their ’Safe as Sound’ E.P. is one of the better things I’ve heard coming out of Luxembourg for a while.(...)***
Hififi & Stereo (01-01-1970)
(...)Die Band „Agents of Atlas“ steuert mit „The Cell“ einen sehr schönen, melodisch eingängigen Song bei, der mir in Erinnerung bleiben wird. Von denen gern noch mehr!(...)
Reportage-Le Quotidien (05-11-2009)
Une belle promesse…à tenir
Agents Of Atlas est le petit groupe qui monte. Son style, entre rock des années 90 et emprunts modernes, séduit.
Déjà rodé auprès d’autres groupes locaux, le quatuor s’est fait un petit nom au Luxembourg. Reste à confirmer la tendance. Ca tombe bien, ce mois-ci devrait être révélateur.
Voilà un groupe qui a bien choisi son patronyme. À peine sorti de l’œuf qu’on lui prête déjà un futur réjouissant. Magie? Capacités extraordinaires? Rien de tout ça, pas même une petite cape, volant au vent, ou de combinaison ultra-moulante à l’horizon. Non, si l’appellation Agents of Atlas fait référence à un groupe de super-héros créé par la célèbre maison d’édition US Marvel Comics, le quatuor fait dans le soft. Pas d’exentricité ici, seulement un son plutôt efficace. Et derrière la référence à l’Homme-Gorille, au robot M-11 et à l’hybride Namora, il convient surtout d’y voir «une idée de puissance, de force, de pouvoir», lâche Pir, le frontman, passé de la batterie au chant en un claquement de doigts.
Pourtant, lui et son compère Claude, ayant déjà roulé leur bosse ensemble dans des groupes comme Orange Squad et Tommy’s Toxic Tongue-Twister, étaient plutôt du genre à envoyer la sauce, genre gros blues-rock qui tache, lourd, agressif, plaquant au sol. Là, c’est vers un autre style qu’ils s’orientent, plus léger et bondissant, tout en ne reniant pas les racines, puisant leur force dans les années 90. «Ça, c’est la base, poursuit-il. Pour le reste, on reste ouverts à tout.»
Depuis l’été 2008, le groupe joue donc à l’éponge, absorbant ce qui lui passe à portée d’oreille, digérant et s’appropriant les nombreuses informations. Il en résulte une musique aux airs de généreux patch-work, histoire de ne frustrer personne au sein de la bande, dans un élan démocratique et juste. «Ça donne un mélange d’un rock assez "noisy", mais avec des harmonies plutôt pop», synthétise sobrement Claude. Il s’emporte, par contre, quand il s’agit de définir un alliage absolu… «Ma chanson idéale contiendrait les harmonies des Beatles, les riffs lourds de Black Sabbath, la froideur et la distance de Joy Division et The Cure, la spontanéité de Minor Threat, Fugazi ou Nirvana, le tout combiné avec les rythmes dansants de Bloc Party ou Gossip… ». Ouf. Et ce, en ne citant que les grands classiques.
Si les premiers pas discographiques d’Agents of Atlas restent discrets – un cinq tires intitulé Safe As Sound, sorti cette année – il se dégage clairement de l’ensemble d’une assurance, celle d’un savoir-faire maitrisé et d’une cohérence aboutie. Il suffit d’écouter la chanson Crack Me – qui sonne comme du Placebo – pour s’en rendre compte, avec de belles combinaisons, harmoniques et puissantes entre les deux guitares. «L’instrumentation n’est pas prise à la légère, confirme Pir. On passe du temps sur les arrangements pour optimiser ce côté percutant, mis au premier plan dans notre musique. »
Et cette recherche esthétique fait des émules parmi le public grand-ducal, malgré le nombres de concerts plus que réduits du groupe(cinq jusqu’alors). Une solide entrée en matière que le quatuor juge plus qu’encourageante, même s’il ne s’arrête pas à ça. «C’est clair que ça fait plaisir, s’enthousiasme-t-il. Ce projet, c’est une nouveauté pour nous tous, et les échos positifs donnent envie de suivre cette voie. Et de mon côté, ça m’a mis en confiance. Il faut dire que j’étais plus que sceptique de me retrouver du jour au lendemain derrière le micro (rire) ».
Place désormais aux sorties, avec quatre live programmés pour ce seul mois de novembre, où Agents of Atlas va devoir confirmer tout son potentiel. Au menu donc, des prochaines réjouissances, de la scène – un maximum – une ouverture vers les pays frontaliers, sans oublier un premier album, que le groupe envisage d’enregistrer en mai prochain.
Pas de stress, ni d’arrogance. Ici on cultive l’humilité et la joie de vivre, comme les textes des chansons le laissent entendre. «S’ils sont plutôt surréalistes, ils ont tous une connotation positive, conclut-il. En gros, soyez heureux et continuer à avancer car ça en vaut la peine. » Il n’y a pas de raison d’en douter…
Grégory Cimatti - 05/11/2009