DNA (11-08-2011)
Ses petites pattes griffues et vernies vont gratter le dancefloor et également le vernis de la bienséance. Un batteur imperturbable et un guitariste qui sait donner de l’instrument quand il faut, escortent cette Mouse espiègle et impertinente, et donc forcément un (gros) brin provocateur (entendre « Doremifacho » par exemple). Elle a une voix qui porte, des machines pour faire du son pulsative et met parfois ses petites oreilles de Mickey et son loup noir, histoire de faire fantasmer encore davantage les plus pervers d’entre nous. « Merci Président », dit-elle évoquant ses vacances financées par les aides sociales, quand elle ne rend pas hommage aux délicieusement décadents Ramones ( I Belive In Miracles). Cette souris-là chante aussi Mon Corps et le bouge parfois de façon agaçante pour les autres souris du public. Un public d’ailleurs incroyablement plus nombreux devant la Scène du Parce que d’habitude, mais quasi sans réaction aucune, déjà peut-être abruti par la Nuit blanche à venir. Mouse DTC c’est un peu de Jacno, de Cure, des Cars, de Vive la Fête, beaucoup d’humour ( Ça fout les boules et son texte façon chanson réaliste), avec le petit truc en plus, celui qu’on ne sait pas où il se loge mais qui fait toute la différence. Mouse DTC épure jusqu’à l’os ses compositions pour n’en garder que l’essentiel. Un très bon moment de la Scène du Parc.
C. Schneider