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Afro Hip-Hop
Afro
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17 avril 1983 : Naissance à Thiais (Val-de-Marne), dans la banlieue parisienne ?

je suis le deuxième enfant d'un père mauritanien et d'une mère malienne.



1987 : Après la naissance de leur dernier enfant, la petite famille part s'installer en Mauritanie, en quête d'une vie meilleure.



1989 : Année des « Évènements » opposant la Mauritanie au Sénégal.

A la base : un conflit portant sur l'irrigation des terres situées dans la vallée du fleuve Sénégal qui dégénère.

Au final: des ressortissants négro-mauritaniens déportés au Sénégal, l'épuration organisée en haut lieu des élites noirs au sein des différents corps de l'armée, l'appareil administratif, la fonction publique ? et massacres populaires de civils supposés de l'une ou l'autre nationalité( et dont le chiffre est toujours tabou...).

Premier constat pour l'enfant que je suis: rien n'est plus dangereux qu'un peuple ignorant et miséreux...



1991 : Renversement du président malien Moussa Traoré.

Peu de familles de Bamako n'en portent pas le deuil...Rares sont les grands frères qui n'ont pas connu les mortelles répressions des manifestations estudiantines.

Pour moi, l'âge d'or du lance pierre, les margouillas sont mes seuls ennemis...



1995 : Les années collèges au Lycée Français Théodore Monod de Nouakchott.

Les premiers groupes de rap se forment à Nouakchott, mes premiers « Rap Attaques » (scènes Hip Hop improvisées dans les quartiers) à Dakar...

C'est l'époque des maquettes sur face B enregistrées sur cassettes audio et des première scènes « légalisées »: Centre Culturel Français,Maison des Jeunes entre autres...



Pour ma part je rejoins les rangs de Intelligenzia: un collectif de Mc's

(Monza, Couliman, J-Fex, les TD4, RimK Tidre, Lucky'O, Afro...) réunis autour d'une idée commune:

le Hip Hop comme vecteur de cohésion social, le Rap pour arme d'expression...



Vecteur de cohésion social car le Hip Hop, en tant qu'état d'esprit, s'adressait à toute une jeunesse oubliée de la Nation, perdue entre clivages ethniques et tabous sociétaires figés. Il a permis à cette même jeunesse de prendre conscience de sa propre voix, au travers d'artistes issus toutes les classes sociales et de toutes les cultures locales.



Arme d'expression car la liberté d'expression était quasi-inexistante à l'époque.

Toute prise de position publique, opposée à la vision du pouvoir en place, avait des conséquences pour son auteur, quel qu'il soit.

Pas de représentants, pas d'écoute, mais pire que ça : nous ne nous entendions pas nous mêmes, entre nous. Le Rap a permis de véhiculer les opinions de notre jeunesse dans le pays d'abord, et bien au delà par la suite.

Une nouvelle forme d'échange et de libres débats d'idées s'annonce...



Cependant, ma passion première reste l'écriture, mon rap n'est qu'une de ses apparences. Ainsi, un nombre conséquent de mes écrits ne trouve pas d'échos: ils sont trop peu conventionnels dans le milieu du Rap et s'appuient plus sur une approche instinctive de l'écriture et sa mise en scène (empruntée au Théâtre...) que sur le beat a proprement parler.



1997 : Sortie de Wu-Tang Forever. Un pas a été franchit...



1998 : Sortie de l'album de Shuriken intitulé Où je vis



2001: Retour en France avec le bac en poche. J'entame des études supérieures qui me mènent à Bordeaux. Ce sont mes premières participations à des événements culturels de masse tels que la fête de la musique (Bergerac) et collaborations avec des groupes comme Sacrifice Clan (devenu Couvre-feu Production)



2003 : Direction Toulouse.

J'y découvre la Dancehall en tant que pratique et l'art du Freestyle entre deux cours à la faculté. Deux centres d'intérêts pour moi:

les Sounds Systems et la culture du Clash Hip Hop (en tant que source d'innovation « lyricale » lorsqu'il est pratiqué en bon esprit).

Ces expériences me permettent de rajouter de la polyvalence dans mon jeux de Mc.

Cette année là je découvre également la Guadeloupe. L'occasion d'un nouvel apport: mon coeur en a gardé le son du Kâ, les sonorités de la Biguine, la longueur du Compas haïtien



2005 : Je suis à Paris.

La tête pleine de styles différents, je prends toute une année pour travailler mon écriture et le flow entre quatre murs.

Désormais ma voix est mon instrument de musique: je m'exerce de temps à autre sur des scènes Reggae ou des Jam sessions: l'amour du Jazz est né...

Je m'essaye au chant pour rendre mon rap plus mélodieux. Après la polyvalence de styles, je cherche la polyvalence du texte: mon challenge est de rendre chaque texte adaptable à tous les styles que je fusionne.



2006 : Mes murs m'étouffent.

Il faut que je joue avec mes nouveaux outils...

Trop d'écritures tue l'écriture: j'ai besoin de vivre tout ce que j'ai écrit des années durant, besoin de freestyler avec (ou contre) autrui (sans parler du quotidien!)

C'est ainsi que je découvre les scènes Slam parisiennes; une nouvelle porte s'est ouverte, l'écho a semblé favorable, des liens se sont créés...

Ma famille musical s'élargie



2007 : toujours à Paris..!

Je rap, slam, chante, toaste, improvise sur riddims, sur des beats Hip Hop, Electro-Rock, A capella, sur percussions, Beuf, Jazz, Afrobeat, Soul, Beatbox, bref :

tant qu'on kiffe le son, on pose dessus..!

Mes premières expériences de festivals aussi (France, Italie, Suisse...). Cette année marque enfin ma rencontre avec Evil Genuis Soul Brothers, deux jeunes producteurs, (Mangis & Rafzex) : Une première Street-Tape de Afro est en préparation...



A VENIR TRES PROCHAINEMENT...

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