Parolier amateur, mais déjà chanté en public, rêve de faire de l'écriture son métier ! Sait écrire sur des musiques de tous styles et de toutes sensibiltés. Confiez-moi vos compositions musicales et thèmes souhaités ... Ma mélodie est celle des mots ! Au plaisir de vous lire. Laurent
Corps à Corps.
J’ai caressé de mes mains tellement de vallées.
J’ai parcouru des chemins sans savoir où aller,
Effleuré tant de courbes que mes lèvres ont baisées,
J’ai aussi inventé des rêves fourbes qui se sont dissipés.
J’ai visité trop de terres éloignées où je me suis égaré.
Et j’ai rangé dans ma mémoire des filles nues délaissées.
J’ai sondé tous les volcans d’antan que je voulais éveiller,
J’ai vogué sur des atolls dans l’espoir de pouvoir m’évader.
J’ai exploré des lieux enchantés que je ne peux pas nommer,
Que des caresses subtiles et fragiles conduisent à aimer…
(Refrain 1)
Mais je n’ai jamais rien connu de plus fort
Que nos étreintes et la douceur de ton corps
… avant toi !
Tes empreintes marquent mon corps.
L’amour est de plus en plus fort
… avec toi !
Tu m’as fais découvrir les plus belles vallées,
Les ondes chaudes aux limites inexplorées.
Aventurier à la découverte de tes contrées,
Mes mains caressent la courbe de tes idées.
Mes pensées rodent sur ton corps dénudé,
Stimulées par l’accord de notre sensualité.
Tes regards invitent mon corps à s’exprimer.
Laisser à nos gestes le pouvoir de s’enivrer,
Au hasard des baisers que tu me laisses explorer
Je découvre sans effort combien je peux t’aimer …
(Refrain 2)
Car je sais que je n’ai rien connu de plus fort
Que nos étreintes et tous nos corps à corps
…Avant toi !
De ton empreinte tu graves mon corps,
L’amour est bien le plus fort
…Avec toi !
Oui, je n’ai jamais connu d’amour aussi fort
…Avant toi !
Cette fusion des corps, un si parfait accord
…Avec toi !
(Tous droits réservés par l’auteur : Laurent Maurice-Pierre, le 22 décembre 2005).
La naïve et le salaud.
J’étais ta perspective,
Une fille parmi le lot.
Et moi, si positive,
J’ai cru … c’était idiot !
Ta femme m’invective,
Elle a mon numéro.
Jouant les détectives,
A vu tes coups dans l’dos.
De ta vie affective,
T’aurais pu dire un mot.
De toi, j’étais captive,
J’étais ton p’tit robot.
(Refrain)
Fallait que çà m’arrive,
Tout çà était trop beau.
L’amour est une missive
Qui vient souvent trop tôt.
Et moi, j’étais naïve
De croire en toi … Salaud !
Tu sais …
L’amour çà se cultive
Ailleurs que sur la peau.
Tu sais …
C’est pas comme l’olive,
Faut pas r’tirer l’noyau.
T’as fais …
De moi une négative,
L’amour est un fardeau.
T’as fais …
Un cœur à la dérive
Qui n’a plus son radeau.
(Refrain)
Fallait que çà m’arrive,
Tout çà était trop beau.
L’amour est une missive
Qui vient souvent trop tôt.
Et moi, j’étais naïve
De croire en toi … Salaud !
(Tous droits réservés à l’auteur Laurent Maurice-Pierre, le 25/09/2006).
Que file le temps.
Courir après le temps,
Courir éperdument,
Se laisser emporter
Par le souffle du vent,
Se laisser déborder,
Par la vie qui nous prend.
Vivre chaque moment,
Au-delà du présent !
Désirer l’émotion,
Sans offrir chaque jour
Toutes les attentions,
Tel un simple « Bonjour » !
Vivre dans l’illusion,
Que l’on connaît l’amour,
Sans laisser au frisson
Le plaisir qui l’entoure !
(Refrain)
Que file le temps,
Au rythme où nous vivons,
Nous n’aurons plus de Printemps
Pour embellir nos saisons !
Que file le temps,
Plus vite que nous pensons,
Nous n’aurons plus un instant
Pour assouvir nos passions !
Pour de bonnes raisons,
Tellement si souvent,
Nous trouvons bien trop long
De prendre notre temps !
Exprimer l’affection,
Qu’on porte tendrement,
A ceux que nous aimons,
Doit se faire souvent !
(Refrain)
Que file le temps,
Au rythme où nous vivons,
Nous n’aurons plus de Printemps
Pour embellir nos saisons !
Que file le temps,
Plus vite que nous pensons,
Nous n’aurons plus un instant
Pour assouvir nos passions !
Et pourtant …
C’est bien plus lentement,
Qu’aux regards des passants,
Nous y ressentirons
La présence des gens !
Et pourtant …
Ce n’est pas en fuyant,
Les heures ou le temps,
Que nous y connaîtrons
De meilleurs sentiments !
(Refrain)
Que file le temps,
Au rythme où nous vivons,
Nous n’aurons plus de Printemps
Pour embellir nos saisons !
Que file le temps,
Plus vite que nous pensons,
Nous n’aurons plus un instant
Pour assouvir nos passions !
Tous droits réservés par l’auteur Laurent Maurice-Pierre. Le 25 mai 2006).
Le grain de Raisin.
Le dernier Grain de Raisin,
Moi je l’ai fais tomber.
Je n’ai pas réussi …
A le manger !
Combien je me souviens
De l’homme à qui j’en ai donné,
Quand il rendait son âme …
Au bénitier !
Grand Père de mon Destin,
Combien je t’ai aimé,
Que toute une Vie,
Ne pourra jamais l’avouer !
Souvenir dans le pétrin,
Mon cœur s’est retourné.
Vivre tout près des siens
Quand on ne peut oublier !
Grand père, je me souviens
Combien tu m’as aimé.
Tu m’as sans cesse appris …
A manger du raisin !
Ce doux fruit du Destin,
Moi je l’ai fais tomber,
Alors qu’entre tes mains,
Sa saveur se révélait !
De la grappe, désormais,
Il manque un petit grain.
Je noierai mon chagrin,
Aux larmes acérées,
Dans un grand verre de vin
De ce grain de Raisin …
Que je viens d’enterrer !
(A Mon Grand Père).
Laurent Maurice Pierre. 09 août 2011.
Au fil de l’Eau.
Au fil de l’eau
Mon esprit navigue
Je m’invente des ruisseaux
Où voguent mes intrigues.
Au fil de l’eau
Ton visage s’est noyé
Ton image s’est abîmée.
Au fil de l’eau,
Je suis seul sur mon bateau,
Cabotant sur un mort d’eau.
Au fil, de l’eau
Rien ne vaut
Mais tout est bien
Au fil de l’eau
Rien n’est bien
Mais tout est beau.
Au fil de l’eau
J’y ai perdu mon âme et tous mes mots,
Y ai engloutis ton amour dans les flots.
Au fil de l’eau
Cours ma vie et le poids de ses fardeaux,
J’y attends l’avenir de jours plus beaux.
Au fil de l’eau
Mon esprit navigue
Je m’invente des ruisseaux
Où voguent mes intrigues.
Au fil de l’eau,
Mon cœur saigne sous ma peau,
Des pensées de toi m’irriguent.
Je te vois sur ton beau vaisseau,
Revenant accoster à ma digue.
Au fil de l’eau,
Esprit et corps sans fatigue,
Ma vie doucement navigue.
Mes souvenirs dansent la gigue
Aux airs d’un Amour prodigue.
Au fil, de l’eau
Rien ne vaut
Mais tout est bien
Au fil de l’eau
Rien n’est bien
Mais tout est beau.
(Tous droits réservés par l’auteur : Laurent Maurice-Pierre , le 02 octobre 2005).
CANA … aïe !
Dans cette ville du Liban,
Il vivait là paisiblement,
Fuyant les bombes et le fracas
D’une guerre qu’on choisit pas.
Pierre après pierre, on y retire
Les pâles corps de combattants.
Morts pour le pire, en martyres,
Ces âmes sont celles d’enfants !
Il n’avait pas encore dix ans,
Quand l’oiseau de métal blanc
S’est poser, tourbillonnant,
Sur l’immeuble de sa Maman.
A CANA … aïe !
L’enfant voulait devenir grand.
Ces CANA … aïe !
Ne lui en ont pas laissé le temps.
A CANA … aïe !
On y fauche la vie des innocents
Ces CANA … aïe !
Assassinent par folie les Enfants.
Mais avez-vous sûrement bien fait,
Il n’avait pas l’âge des grands,
Mais vieillissant, il aurait fait,
C’est évident, un kamikaze violant.
Mesdames et Messieurs les Ministres
N’avez-vous donc aucun enfant ?
Vos Us, est-ce À être si sinistres,
Au point de laisser tuer ces gens ?
A CANA … aïe !
L’enfant voulait devenir grand.
Ces CANA … aïe !
Ne lui en ont pas laissé le temps.
A CANA … aïe !
On y fauche la vie des innocents
Ces CANA … aïe !
Assassinent par folie les Enfants.
Dans cette ville du Liban,
Il vivait là paisiblement,
Fuyant les bombes et le fracas
D’une guerre qu’on choisit pas !
(Tous droits réservés par l’auteur Laurent Maurice-Pierre, le 31 juillet 2006).