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Il n’y a rien de plus monstrueux qu’une journée monotone métro-boulot-dodo, n’est-ce pas ? Frustrant, même. On se demande si c’est réellement ça, être vivant, quand on se sent entraîné par la répétition des mêmes choses, faits et gestes. Alors on commence à taper sur les timbales pleines de Salsa de sa mère, debout, le temps des Barbies à peine révolu. On se berce et on s’endort, caressé par la musique qui passera en boucle toute la nuit ou finira par s’arrêter. On s’acharne sur le papier entre 2 cours, dans un coin de récré. Des textes enflammés ou mélancoliques, tout d’abord. Sentiments qui donnent vie à une fumée rouge orangée odorante de créativité. Guitar pro nous soutient dans notre déversement d’univers bouillonnant d’on ne sait quoi. On grandit ensuite, calme l’ardeur. La guitare arrive, les doigts guérissent vite de l’écrasement douloureux des débuts, on l’intègre vite dans les compos. La batterie parallèlement se développe, participe à des groupes vaporatifs, après avoir sonné 2 heures par jour aux heures énervées. Puis vient la voix, et l’essai de manipulation de logiciel, avec des guitares qui sonnent grunge, faites maison. On ne sait pas vraiment ce qu’on fait, on se laisse guider par un enchaînement d’accords qui nous vient à l’oreille, par un refrain sorti du on ne sait où cérébral. C’est expérimental, c’est drôle, c’est jeune. Mais l’ambition vitale est toujours présente : fuir la monotonie, mener une vie qui ressemble à quelque chose d’original, ne pas se retrouver piégés comme ces gens. Survient alors une période de changement qui s’échelonne sur plusieurs années. C’est total : physique, esprit, relations, lieus. De nouvelles paroles naissent, fruits de nouvelles expériences : l’amour (ah celui là), l’homme, la jeunesse. Sans oublier la fameuse monotonie dont on se sent prisonnier et duquel on a peur. La personnalité s’affirme, se cherche en même temps. Les compos aussi. Electro, pop, rock ou folk ? Par où passer, par où finir. Entre temps a lieu une recherche de musiciens jamais aboutie, on finit toujours par tout faire soi-même, mais étant perfectionniste, on aime ça en fait. Et paf, plus de logiciel. Le pc est mort. Mais la guitare est toujours là. Alors commence à se dévoiler notre vraie personnalité, plus ou moins. Guitare-chant, sans tricheries, sans effets. La voix. Le timbre, qui se cherche mais commence à se trouver. Révélation. Faire passer un max d’émotions et de ressentis, toucher les gens. Chercher à se sentir en vie, pour de vrai. Premiers concerts, premières approches avec le but de notre histoire : les autres. La vue s’élargit, on commence à apercevoir ce à quoi on va avoir affaire. L’envie se confirme, les émotions que tout ça procure aussi. On sait ce qui nous rend vivante pour de vrai à présent. Ce que nous procure la musique. Cinq éléments : un maximum de mouvement, de rencontres, de sensations, d'imprévu et de surprises sur un chemin instable et dangereux. Mais on aime ça. Aimez-vous ?
Je suis maintenant accompagnée sur scène par un batteur et un bassiste.
Extrait de la dépêche du midi (concert du 19 juin à Malpagat): "Puis, c'est Camille accompagnée de sa guitare qui vous a régalé de ses balades «Joy», «The messy road»… que cette jeune artiste âgée de 18 ans, interprétait en anglais. Voix chaude, richesse du timbre des cordes, Camille laisse filer son chant, intime, joyeux, mélancolique : une expression authentique et personnelle d'une artiste au véritable potentiel!"
alors quoi de neuf la Toulousaine ?
Je fais un petit passage par chez toi pour te souhaiter un bonjour musical.
Au plaisir...